On le savait déjà qu'on buvait de l'eau dégueulasse !...
Un peu facile cependant de flinguer sans sommations l' agriculture et l'élevage intensifs quand on bouffe des fraises en janvier, des tomates en décembre et des big-mac à toutes les sauces !... Vous n'avez pas d'états d'âme quand vous balancez vos tampax dans les toilettes ou votre huile de vidange dans l'évier du garage?...Toute la merde qu'on retrouve dans la flotte c'est notre propre image que la société nous renvoie !...Alors maintenant on peut toujours prendre deux douches par jour, se laver la tête cinq fois par semaine, aller à l'église le soir de Noël, s' inquiétez pour le sort des femmes en Afganisthan et voter écolo; vous et moi seront toujours comme nos pères et mères avant nous, comme nos enfants et les enfants de nos enfants, des criminels pollueurs comme aucune espèce animal depuis l'apparition de la vie sur terre ne peut le revendiquer!...
Et si l'être humain n'était qu'une pourriture par essence ?...En fait tout serait donc presque normal ?... Mais alors, Dieu, oui Dieu, celui qui a créé l'homme à son image, qu'est ce qu'il a branlé ce jour là ?...J'ai sûrement pas tout compris à l'histoire...
A propos d' homme justement, le reportage nous a fait rencontrer, entre autres, des maires, des petits maires de petites communes, le béret vissé sur la tête, qui semblaient s'étonner de la réalité de cette situation catastrophique sur leur propre territoire...Affoler la population, vous n'y pensez pas !...Et puis les bébés et les femmes enceintes, ils ont qu'à boire de l'eau en bouteille, merde alors !...Un vrai retour aux profondeurs de notre civilisation, avec son socle d'ignorance, de bêtise congénitale et d' égo plombé au gros rouge...
Je ne vous ai pas parlé de cette fonctionnaire de la DASS demandant à stopper l'émission faute de pouvoir répondre à une question embarrassante...Pensez donc, la journaliste lui demandait simplement quelles actions avaient été mises en place pour prévenir la population des dangers de pollution...Faudrait vraiment viré ces gens là !...
Dans tout ce bordel d' incompétence, les plus veinards, ce sont les labos qui ne savent plus où donner de la tête pour répondre à la demande d'anti-cancéreux et tout le cortège de saloperies qui va avec et qui se retrouvera un jour dans l'eau du robinet...Vous imaginez, un bon petit cancer c'est, tranquille, une à deux années de traitement permanent, avec un résultat limité qui se chiffre en milliers de décès par an, le tout avec la bénédiction de la sécu et du corps médical dont les têtes d'affiche sont corrompus et verrouillés par ses mêmes labos pour fermer leur gueule, avec en cascade des politiques, des élus...
La Limace vous salue...Profitez-en, c'est la première et la dernière fois !...
Quand j'étais gamin, mon connard de père me disait toujours: "... Lèche ta morve quand tu dis bonjour au monsieur, t'as compris imbécile!..." Et oui papa, j'avais compris, mais moi j'aimais ça, la morve qui coulait de mon nez; bien épaisse, tiède et dégoulinante jusqu' à la lèvre du sale gosse que j'étais. C'est con mais ça me rassurait ces regards agacés et en même temps bienveillants de gens qui m'offraient leur mouchoir...Je ne me souviens pas d'ailleurs leur avoir répondu merci ou quelque chose dans ce sens...moi qui ne demandait rien à personne et encore moins à ces lourdauds en costard-cravate qui s'imaginaient sûrement se rendre sympathiques à mes yeux en m'offrant un peu de leur dignité...J'aurais préféré à cet instant précis leur tendre une main bien grasse et poisseuse de cet excrément nasal et savourer alors d'un regard leur moue grimaçante...
Aujourd'hui, quarante ans après, mon père n'est plus là mais son imbécile de fils, toujours, lui et sa morve. J'y tiens. C'est idiot et presque obscène, je sais, mais j'y suis attaché à ce jus. C'est à moi. C'est un peu de mon âme qui serpente jusque dans ma bouche comme pour faire comprendre aux autres de ne pas, surtout pas, m'approcher ou pire, venir me saluer parce que moi, je n'ai vraiment pas envie de leur tendre encore la main, quoi que...
Alors soyez maintenant certains que je ne vous aime pas, vous lecteurs et tous les autres. N'attendez de moi aucune politesse de mots ou de coeur, aucune émotion complice, aucune compromission, aucune sollicitude mielleuse à votre égard. Je vous respecte mais vous ne m'intéressez pas et je vous ignore autant que je ressens du mépris et de l'écoeurement pour l'espèce humaine dans tout ce qu'elle représente d' avilissement et de pourriture. Alors, à chacun son bocal, ok ?...
Vous avez encore l'envie de me lire?...Libre à vous...Le pire est à venir. Promis!...
En attendant, je bouge parce que mon chat réclame à bouffer... Saloperie de bestiole !..
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Tellement vrai. Tellement juste.
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